Melkart travaille depuis deux ans sur le développement personnel de tous ses partenaires, enseignants, parents et élèves, à travers un cycle de conférences, d’ateliers et d’interventions interactives.
Rock El Achy a rencontré ce jeudi 21 mars les élèves de CE2, CM1 et CM2 pour aborder avec eux le thème de la violence. A l’école on apprend beaucoup de choses, des sciences, des langues, des maths mais on n’apprend pas toujours à être heureux. Pour bien grandir, il faut oser discuter des sujets qui font peur ou qui font honte. A travers des exemples de leur quotidien, M. El Achy a amené les élèves à exprimer leur attitude face à certaines situations. « Si on me tape, bien sûr que je retourne les coups, il faut bien que je me défende ! »
Se défendre oui, mais avec des paroles pas avec la force. Nous avons tous 2 cerveaux, un cerveau animal, primaire qui nous pousse à agir et le cerveau humain, réfléchi qui nous incite à analyser et peser le pour et le contre. Il faut toujours favoriser le second aux dépens du premier.
Pour lutter contre la violence il faut que les 3 acteurs concernés, à savoir les parents, les élèves et l’école aient le même discours : nous devons tous avoir les mêmes valeurs partout. Les jeunes ne sont pas toujours conscients de la portée de leurs actes ; ainsi, ce qu’ils considèrent une blague et un jeu peut cacher une insulte blessante qui va marquer la victime toute sa vie. La violence physique ne peut jamais être la solution à un conflit, c’est une faiblesse car elle montre une incapacité à recourir à la parole. Et toute violence répétée devient harcèlement, et tout harcèlement implique 3 acteurs, la victime, le harceleur et les spectateurs. Le message de M. El Achy est très clair : même si vous ne participez pas à la violence, il faut la dénoncer et en parler car être un public passif est encourageant pour le harceleur. Agir, c’est le stopper.